dimanche 2 octobre 2011

de la rumeur

Encore un écho pour nous montrer la force d'une rumeur infondée capable de faire descendre des jeunes dans la rue...
Où l'on peut imaginer une forme de terrorisme de la rumeur orchestrée par une manipulation visant à créer du désordre ou déstabiliser (sans céder au complot, se dire que l'instrumentalisation peut servir tels ou tels intérêts...).
On se souvient comment le réalisme de la Guerre des Mondes avait conduit à des scènes de panique en 1938...
A mains égards, d'autres agitations qui perturbent la Bourse et les marchés sont du même registre.
S'il n'y a pas de fumée sans feu, la rationalité est bien secouée et les effets de masse, la diffusion rapide de l'information accentuent ce qui était déjà réalité.
Le doute alors peut prendre le pas avec le risque au milieu de tout ce qui est faux ou fortement déformé au prisme médiatique de ne plus croire ce qui est vrai et d'opposer simplement réalités et opinions comme si la vérité surgissait seulement d'une lutte où celui qui gagne serait  celui qui crie le plus fort, se fait le plus redondant, dit et redit, insiste jusqu'à l'épuisement...
C'est  la force de mouvements extrêmes qui à force de dire et redire ont fini par polluer le raisonnement et insidieusement ont réussi à faire glisser les frontières "des valeurs"...
Il y a là du travail pour l'école, comme pour le service public...
Démonter les mécanismes et démontrer d'une part mais aussi par une éthique réaffirmée (la production des sources en étant une exigence) donner à voir la fabrique d'une information étayée, argumentée, justifiée, précise, chercheuse de faits...
Internet qui peut à certains égards contribuer à cette recherche reste le terreau du pire.
A chacun de se déterminer, chasseur d'hoax ou de rumeurs ou diffuseur complice...

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