Les médias s'en feront-ils l'écho ? Il pourrait pourtant alimenter nombre de débats et d'enquêtes.
Il y aurait matière à entrer dans les grands sujets que l'actualité ne cesse d'évoquer à l'occasion là d'une pandémie, ailleurs d'un accident écologique...
Trois entrées sont privilégiées : la santé, avec cette expression employée " le bien-être"(qui mériterait des développements pour dépasser une approche de magazine), l'alimentation et les biotechnologies dans un contexte d'allongement de la durée de vie, d'émergence de maladies infectieuses ( il me semblait que le passé nous avait déjà confronté à de graves maladies infectieuses...) et d'évolution des modes de vie ;" l' urgence environnementale"» et les écotechnologies, pour répondre au triple défi posé par l'épuisement des ressources naturelles et le partage fonctionnel des territoires (ici aussi cette terminologie mériterait d'être creusée) , par le changement climatique, et par la nécessité d'une relative (sic) indépendance énergétique ; l'information, la communication et les nanotechnologies, désormais omniprésentes dans la vie quotidienne avec la révolution d'Internet.
Assez bref, le rapport place en avant des concepts comme :
- l’importance de la recherche et de l’innovation
- la question du risque dont la gestion semble se substituer au principe de précaution ou en faire évoluer la conception...
- la place des sciences sociales dans un Monde où les rapports avec le temps et l’espace évoluent
- le nécessaire développement de l’interdisciplinarité
- le contexte européen comme support
- la nécessité de valoriser l’attraction vers les sciences
Un petit encart témoigne d'une "problématisation" intéressante (le voici repris in extenso - c'est moi qui pointe en gras) :
Voilà un beau programme qui évoque pour nous la démocratie cognitive chère à Edgar Morin.
Comment ce rapport sera-t-il repris ? Quelles appropriations en seront faites ?
La structuration du document étonne car elle semble placer sur le même niveau différents éléments. L'évocation du "contrôle des bagages" semble choisir une entrée par un exemple réducteur... certaines approches relatives au développement économique, à la conception de la croissance (verte ? douce? décroissance) ne semblent pas tranchées... un peu comme si le rapport choisissait de petites portes d'entrées en espérant une généralisation sans proposer véritablement un schéma global même si les interactions ou la nécessité de décloisonner, d'ouvrir, d'innover sont bien repérées... un peu comme si toutes les priorités n'étaient pas dites et si le carcan de choix économiques ne pouvait être dépassé...
Qui veut-on convaincre avec ce rapport ? Les décideurs ? les différents ministères ? la population et les médias ?
Double sentiment d'espoir et de perplexité... et au delà des cloisonnements politiques, une motivation pour entrer dans le débat et s'approprier ces questions : chiche ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire