vendredi 25 décembre 2009

Comment introduire des idées nouvelles sur le net ?

Publier sur le net est assez facile.
Mais être lu et diffuser sa pensée est un objectif souvent bien ambitieux.
Certains, pour pallier cette difficulté, vous proposent leurs conseils parfois payants.
Ils vous inviteront à mieux vous référencer, à utiliser les bons mots clés et les bonnes "balises".
Des recettes existent pour se positionner à bon escient dans les moteurs de recherche et en particulier dans Google...
Soit. Il est mieux d'utiliser dans son titre un vocabulaire usuel et facile à comprendre... de là le risque de sombrer dans la facilité n'est jamais loin...
Par le seul fait qu'ils connaissent les bonnes techniques, certains savent "bien se positionner".
D'aucuns savent même produire du "buzz", et "cartonnent" avec des évènements qui avec fulgurance peuvent (un temps) accélérer les flux et donner une visibilité haute à leur contenu.
Pour être "trouvé", il faut d'une part être "trouvable" mais il faut surtout répondre à une demande.
Plus la demande est forte, plus on va vous trouver.
D'où la technique de certains de jouer sur les bons mots clés du moment : Obama,Sarkozy ? Sexe ? Ce n'est pas si simple ...
Par exemple aujourd'hui, il semble surtout que l'on recherchera les magasins ouverts le jour de Noël !

Oui, mais alors, quid du chercheur génial ou simplement de celui qui aurait une idée originale à faire partager ?
Quid de la diffusion de la pensée du philosophe ou d'un nouveau projet politique sur Internet s'il existe une sorte de filtre, voire de censure molle qui rendra son émergence bien aléatoire?

Faut-il et peut-on compter sur les réseaux ?

Leur logique fait qu'ils fabriquent souvent de l'exclusion soit qu'ils n'intègrent en leur sein que ceux qui adhèrent à un modèle déjà construit (en cela rien de nouveau sous le soleil, la cooptation ou l'identification fondent les groupes)soit qu'ils ne produisent que du conflit à l'image de ces forums où chacun s'exprime sans s'écouter vraiment plus pour occuper le terrain que mettre en partage des idées neuves.
Ces façons de faire ne sont pas propres au net.
Mais Internet ne renforce-t-il pas cette défaite de la pensée évoquée par Alain Finkielkraut ?
Il semble que plus efficace soit la technique du relais : je découvre un article ou une piste intéressante,je la diffuse à mes amis et au delà...
D'où la pertinence de réseaux comme Twitter même s'ils ne sont pas sans défaut... le principal étant le suivisme.
Encore une fois l'e-reputation n'est offerte qu'à ceux qui possèdent déjà un réseau construit à la base, en général extérieur au net...
Cela veut-il dire que l'on ne peut plus "penser tout seul dans son coin" ?
En tout cas, la posture du "martyr" ne saurait jamais être qu'une excuse...

Tout constat mérite d'être dépassé. Sur Internet le lecteur est actif. C'est là la force ou en tout cas la chance pour une idée d'être diffusée.
"Cliquer sur" accroit la notoriété. Relayer le texte qui intéresse, contribue à le faire connaitre.
Cet aspect nous engage à la fois versus personnel et citoyen et du côté de l'éducation et de la formation.
Comme toujours, il ne suffit pas de penser mais de convaincre et persuader...
Des résolutions pour la nouvelle année ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire