lundi 10 août 2009

Guerre sur le net

Le Monde et le Nouvel Observateur se font l'écho d'une cyber-attaque dont auraient été victimes les réseaux sociaux Twitter et Face Book.
Cette attaque aurait été menée contre un opposant géorgien par des activistes russes.
Au delà du fait qui reste à vérifier, cet évènement préfigure probablement l'une des guerres de demain - déjà celle d'aujourd'hui - qui sera celle de l'information...
Ici la stratégie a été la saturation pour bloquer mécaniquement les flux.

Plus loin, bien entendu, nous percevons que le blocages d'applications liées aux entreprises ou aux Etats et à leur pilotage pourra avoir des conséquences terribles.

A qui profite le crime ?

L'effet de buzz ne nuit pas à la victime qui bénéficie au contraire dans ce cas de vrais relais médiatiques. Les réseaux sociaux perdent en crédibilité, les usagers gagnent en inquiétude. Comme tout acte terroriste, il pourra engendrer des tentations sécuritaires.

D'où vient la panne ?
Le risque sera grand toutefois d'attribuer à l'autre la cause de pannes techniques ou technologiques. Paranoïa accrue, abandon de responsabilité... un réseau social victime d'attaques peut être également un réseau qui s'est insuffisamment protégé et cela les actionnaires ou les supports économiques, pourraient s'empresser de le rappeler.
La puissance des outils actuels n'exclue pas une fragilité qui peut être mise en cause par un grain de sable.
Les effets de contagion favorisés par les interactions multiples du système, peuvent aussi nous laisser présager qu'un effondrement de la toile entière n'est pas à exclure.
La toile est-elle techniquement suffisamment solide ?

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